Je suis déjà sur le parking à l’attendre…nous discutons au téléphone…je peux le voir arriver, souris déjà  à l’idée de sa réaction sur ma tenue…petit chemisier blanc  avec un joli décolleté, petite robe à bretelle…une paire de bas et des ballerines…il se gare et je le rejoins dans sa voiture, je le découvre portant un costume en lin beige…chemisette blanche…craquant ! un long baiser….la semaine fut longue, je n’ai pensé qu’à cela…il prend la route ,je me perds dans la contemplation de son visage…ses traits fins, enfantins…ses yeux marrons si troublants…rien qu’à l’observer je fonds comme une adolescente…il ne peut s’empêcher de glisser sa main sur ma robe…je souris «  oui Trésor, ce sont des bas si c’est que tu vérifies ! » dis-je en soulevant ma robe pour laisser apparaitre la jarretière de mon bas…il éclate de rire…

Le trajet jusque chez lui se déroule entre rires et silences, masquant tant bien que mal le désir qui brûle en nous mais que nos regards ne parviennent à dissimuler…

Nous voila enfin chez lui, la porte à peine fermée il me plaque contre le mur…m’embrasse fougueusement…ce feu qui m’embrasait déjà le corps ne fait qu’augmenter…nous devions travailler …mais nous le ferons plus tard…oui plus tard, car à cet instant précis je n’ai qu’une envie ...lui appartenir…il passe la main sous ma robe…un doigt entre mes cuisses….il découvre avec satisfaction combien j’ai envie de lui...ma main glisse sur son pantalon…je découvre moi aussi l’ampleur de son désir …nos baisers sont de plus en plus fougueux…il m’entraine vers sa chambre…me pousse sur le lit…allongé sur moi, il me dévore littéralement…ses morsures ne faisant qu’augmenter mon excitation…je l’implore dans un gémissement de me prendre…il se recule me souris….et viens enfin en moi…moment magique que nous partageons enfin…lentement il me fait l’amour, plantant son regard troublant dans le mien….alternant les rythmes…nos corps moites ne faisant plus qu’un …le plaisir montant lentement en chacun de nous, jusqu’à ce moment précieux de la jouissance…ce moment où il se répand en moi…

Ce fut  intense et urgent…nous le savions…la découverte viendra plus tard….

Par la fenêtre de mes rêves
J'ai vu ton désir pénétrer comme le rayon de soleil de mai

Par la fenêtre de mes rêves
J'ai vu ton plaisir couler comme l'ondée tiède d'un orage d'été

Pour garder en moi ce songe
et ses fragrances au parfum de sensualité j'ai fermé les volets
et sur mes draps j'ai dormi abandonnée.

Plus tard, j'ai entendu frapper
j'ai ouvert, tu tenais sur le pas de la porte, j'étais déshabillée,
Je t'ai souri et tes caresses ont réveillé mon rêve de volupté.

fantasme ou réalité, je ne sais plus ce qui m'est vraiment arrivé
mais dans les draps où je m'emmêle, je sens encore ton odeur flotter.