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Corps & Graphies D'écrits Vains
30 mars 2009

La rencontre

Cela faisait plus de 10 jours, qu’elle s’était enfouie de chez Marc, en larmes... C’était une querelle de trop pour elle ! Cafardeuse en ce samedi de mai, elle avait décidé de se changer les idées. Une après-midi de lèche-vitrine, ne pouvait que lui redonner le sourire... 107

C’est au moment où elle sortait du magasin de lingerie que la pluie se mit à tomber. Elle était vêtue d’une jupe en Jean très courte et d’un petit chemisier blanc, qui, sous l’effet des gouttes d’eau, devenait de plus en plus transparent. Elle courut se réfugier sous un abri de bus où s’abritait déjà un bel inconnu. L’homme, de type italien, d’une quarantaine d’années, la regardait timidement. En effet, le chemisier qu’elle portait, était mouillé et il laissait découvrir une jolie poitrine rebondie, aux extrémités endurcies par la fraîcheur de l’humidité. Toute gênée, elle essaya de se cacher avec le sac en carton qu’elle tenait à la main. Le beau brun lui fit alors un sourire.  Elle baissa la tête et son regard se figea sur l’inscription du sac : « Émotion’ ELLE - Lingerie fine & sexy ». Elle sentit son visage devenir rouge, et ne sachant plus comment réagir, elle se mit à rire. L’inconnu, se mit à rire avec elle. Elle ruisselait et grelottait. Le gentleman, ôta son gilet et lui déposa délicatement sur les épaules, sans dire un mot. Etonnée de ce geste de galanterie, elle leva lentement la tête et fixa ces grands yeux « chocolat » qui semblaient la dévorer. Elle aurait bien voulu détourner son visage, mais elle était comme hypnotisée par cet océan de charme.
« Venez, je vous offre un café pour vous réchauffer ». Le fixant toujours avec envoûtement, elle le suivit jusqu’au salon de thé qui se trouvait juste à côté. Ils discutèrent pendant près d’une heure... Une heure, pendant laquelle, elle réussit à détacher son regard du sien, juste le temps de s’apercevoir qu’il ne portait pas d’alliance.  18h ! « Il est déjà tard, dit-elle. Il faut que je rentre. » Elle se leva brusquement.

Il lui prit la main et la serra très fort. « Non ! Lui dit-il, ne partez pas... Pas maintenant ! » Prisonnière de la situation, elle ne réussit pas à se défaire. Il l’attira dehors et l'entraîna à l'hôtel se situant juste en face. Il lui jeta un regard charmeur. Elle ne trouvait pas la force de se défendre... Ou simplement, ne voulait-elle pas se défendre ?

Ils entrèrent, main dans la main et après avoir réglé la chambre, ils montèrent à l’étage et s’arrêtèrent devant la porte de la chambre 25. Avant même qu’il puisse entrer le code d’ouverture, elle se jeta sur lui, l’étreint de toutes ses forces et lui offrit un baiser des plus langoureux. Leurs mains se lancèrent à la conquête de leur corps, déboutonnant leur vêtement avec une rapidité incroyable. Une fois dans la chambre, un souffle de passion les enveloppa, tel un ouragan détruisant tout sur son passage.

101Les voilà nus, tous les deux, à se caresser, à s’embrasser, à se lécher... Ils firent l’amour pendant des heures ! Sur le canapé... Sur le lit... Par-terre sur le tapis... Debout contre la fenêtre... Dans la douche de la salle de bain... Ils firent l’amour, encore et encore... Ils firent l’amour toute la nuit.

C’est au petit matin, que prise de panique elle se rhabilla rapidement. Lui dormait encore. Elle le contempla. Il avait l’air d’un ange. Avant de partir, elle laissa un morceau de papier sur la table de nuit où étaient inscrits son N° de téléphone ainsi que ces quelques mots : «Merci pour cet agréable rêve ». Elle referma doucement la porte et s’enfuit.

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27 mars 2009

Petite joueuse...

410604910_smallOui, je ne suis qu'une petite joueuse
celle qui voudrait mais que ne peut
celle qui en a besoin
mais celle que la vie a déjà dévorée
petite joueuse dans une cour de grands
ceux qui ont osés et qui peuvent
ceux dont le besoin est assouvi
mais ceux qui ne voient pas les cris silencieux de ceux qui voudraient jouer avec eux dans la cour des grands
petite joueuse seule dans son lit
pleurant , étouffant son désir manuel
brûlant son bourgeon qui pleure sa douleur
de ne connaître si peu les doigts de l'autre
celui qui devrait  si fort la serrer et lui éviter la peur
petite joueuse je suis encore
mais mes pétales se défroissent à l'arrivée du printemps
pourrais-je enfin jouer avec les grands?

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