Poséidon
Tandis que je me promenais
Je me suis retrouvée transposée
A l’époque des druides et des fées
Vivant sous le courroux des divinités
J’entendais le vent souffler sur les dunes
Je vis mon corps recouvert de runes
J’étais allongée sur un autel en granit
En cercle autours de moi se dressaient des menhirs
C’est alors que ce fit entendre un chant guttural
Relatant les tempêtes et les grandes batailles
Dans un éclair violacé apparut un trident
Bien que paralysée, j’entendais claquer mes dents
Un corps bien fait se matérialisa devant moi
Deux mains me saisirent et me mirent en émoi
Les chants s’accélérèrent tandis que pénétrée
J’entendais sa voix qui me disait « je vais te baiser
»
C’était sans compter sur mon côté belliqueux
Libre de mes mouvements je m’emparai de sa queue
Et sans le vouloir, en suçant Poséidon
Je le libérai d’un sort, en buvant son poison
S’ensuivit un combat entre la divinité de la mer
Et les druides qui peu à peu tombaient par terre
Puis quand tout fut fini, je pensais que c’était mon
tour
Il me sourit et me dit « je vais te faire l’amour »
C’est pourquoi dès que je suis sur le sable
Je redeviens farouche, enjôleuse, animale
Priant en regardant la mer et les cieux
Que me revienne ce bel amant merveilleux