Celle qui faisait des noeuds trop serrés
Après mure réflection, j'ai décidé de continuer mon aventure avec lui. C'était bien la meilleure façon de tuer le temps au bureau et en dehors avant que je quitte la société où nous travaillons ensemble. Pressée d'arriver au bureau, j'étais prête des pieds à la tête pour l'émoustiller. Vêtue de noir de la tête aux pieds, j'étais plus que prête pour son arrivée. Après quelques pauses et autant de cigarettes, nous parlons de mon dernier pot de départ qui se fera seulement avec lui et un autre collègue, car les pauvres sont tellement occupés qu'ils ne peuvent pas se libérer pour celui du week-end.
En le regardant je souris en lui disant que nous pourrons faire un truc à trois, il trouve l'idée géniale et rigole. Il échafaude alors tout un programme, "-si je suis dans le coin je te ramène et pendant que je me douches tu m'attends tranquille sur le canapé, ou tu partages ta douche avec moi" me dit il avec un regard vicieux. - Effectivement, la deuxième idée me convient parfaitement bien, ça peut être intéressant!!!
Mhhh, cette tension entre nous, combien de fois je l'ai déjà sentie, et à chaque fois ça part en vrille. Effet cravate peut être, il n'en porte jamais, et pourtant le voir avec sa cravate me donne un milliard d'idées.
Fin de matinée il part, je ne l'attend plus, rendez vous, clients, agenda bien rempli, trop rempli.
Milieu de journée, je le vois arriver, lui et sa cravate, il s'approche de moi, fait face à mon dos et me caresse et repart. Nicotine, nicotine, je crois que je n'aurais fais que ça en toute la journée, je crois que décidément, cigarette ou pas, il n'y a qu'un homme qui puisse faire descendre ma tension. Nous, nous retrouvons entre collègues pour un CC (café,clope).
La conversation tourne autour de son noeud de cravate, monsieur ne sait pas les faire et il n'aime pas le sien. -Oui, je savais les faire, je n'ai pas du perdre la main, mais si je n'y arrive pas, pitié évite de faire ton pénible. Il la retire de son coup et je la passe autour du mien, je pars à la recherche d'un miroir, noeud oblige. J'ai du m'y mettre quelques fois, mais je n'avais pas perdu la main. Cravate à la main, je rentre dans son bureau, il est au téléphone, j'essaie de la lui passer autour du coup, mais elle est bien trop serrée, il me tire vers lui, et me mordille le ventre, remonte mon pull, pour embrasser ma poitrine. La porte ouverte le store entre ouvert, n'importe qui aurait pu voir. Enfin, je pense surtout que beaucoup le sentent, mais ne font pas de commentaires. Avant que l'histoire tourne court, je lui lance, - Je crois que ça mer rite un tour aux toilettes. - Je te rejoins tout de suite.
Dans le couloir, j'avance lentement et j'entends la porte derrière moi s'ouvrir. Il me suit en souriant, nous passons une autre porte et nous retrouvons dans une cage d'escaliers. Il me pousse contre celle-ci et m'embrasse.
C'est dans ces moments là que je me dis que le cerveau d'une femme est bien complexe, entre le stress, la peur de se faire prendre, l'excitation, de penser au temps qui passe et me dire que mes collègues doivent vraiment être blonds de ne rien remarquer à nos absences et me concentrer sur ce que je faisais, je ne sais même pas comment j'ai réussi à apprécier le moment. Il me fait encore monter des marches et je me retrouve devant la porte de l'ascenseur. Il me déshabille, je lui défais sa ceinture, prend son sexe entre mes mains, et le caresse. Retournée, mon dos lui faisant face, il me prend, avec des va et vient, longs et langoureux, il essaie de faire descendre son excitation et m'arrête quand je me tortille trop.
Cette fois je lui fais face, mon pantalon me serre les cuisses, se qui rend l'acte plus délicieux encore. Des bruits dans les escaliers, nous nous rhabillons en vitesse sans bruit, un sourire aux lèvres, comme des enfants qui auraient fait une bêtise. Nous redescendons les escaliers, il passera par une porte, moi par une autre. Tout à l'air d'être au même endroit, rien n'a bougé, tout le monde est concentré devant leurs ordinateurs, moi je jubile et je trouve mon travail très ludique, ça me manquera... et tout ça à cause d'une cravate...